“Je crois que pendant mon enfance j’ai plus utilisé les appareils photos de mon père qu’il n’a eu l’occasion de le faire. Ce besoin de fixer les instants sur un support, je l’ai toujours. Grandir sur un voilier m’a obligé à devenir contemplatif, alors je m’occupais de ce temps – qui a tendance à s’étirer en mer – en le gravant sur des pellicules et des cartes mémoires.”
Après avoir passé sa jeunesse sur l’île d’Oléron et sur le vieux gréement de ses parents, Max s’est consacré au métier qui l’anime. “Aujourd’hui c’est dans l’uniforme de chef opérateur vidéo que j’essaie de capturer les plus belles histoires. Ce métier m’a déjà amené dans plusieurs endroits insolites et m’a procuré autant de joie et d’excitation que de doutes et de peur.” Ses clichés sont également une représentation de ses convictions écologiques. “Les milieux que je capture sont sublimes mais souvent en sursis. Si garder un souvenir de ceux-ci ne les sauvera pas directement, j’espère que ce travail aidera à convaincre ceux qui en doutaient encore qu’il est indispensable de les préserver.”