Je viens de Paris et j’ai 31 ans. Je suis directeur artistique dans la publicité. J’ai toujours été passionné par la photographie, par l’image et par le « beau » de manière plus globale. J’en ai fait mon métier afin de pouvoir me retrouver en quête d’esthétisme dans tout ce que j’entreprends, en permanence. Si le métier de photographe aurait pu sembler être le parfait terrain de jeu pour moi, j’ai rapidement su que je ne serai pas à la hauteur de mes exigences. J’ai donc cherché à développer un lien différent avec l’image.
Depuis 2016 et pour ce fameux plaisir de l’image, j’ai créé un projet nommé Anomaly. L’idée : produire des images surréalistes ; des associations d’images qui ne fonctionnent – à priori – pas ensemble. C’est en les associant que « l’anomaly » se crée naturellement. J’ai toujours privilégié une approche minimaliste, convaincu qu’une idée visuelle devait être simple et évidente. De cette simplicité naît une histoire, que chacun est libre d’interpréter à sa manière. Ce paradoxe exige un subtil équilibre entre la simplicité d’une idée et un réel sens de l’esthétisme.
Anomaly est pour moi un terrain de jeu créatif fantastique. Un terrain dans lequel l’esthétisme est mon seul objectif et mon unique contrainte.
Avec un artiste comme Anomaly, nous avons voulu ouvrir la porte d’un voyage non pas physique mais imaginaire et tout autant, voir parfois plus, inspirant. Il n’y a qu’à fermer les yeux devant l’image pour se retrouver dans l’univers étrange et bienveillant que nous propose Anomaly. Le bug de l’imagination qui permet d’aller plus loin encore dans l’évasion.